Lors de la première Conférence au Sommet de l’Accord de Partenariat Stratégique (APS) Côte d’Ivoire-Ghana, qui s’est tenue vendredi à Abidjan et co-présidée par les présidents Alassane Ouattara et Addo Dankwa Akufo-Addo, les deux pays ont affirmé leur volonté de développer cette coopération.
Selon une déclaration de la présidence ivoirienne, M. Ouattara a noté que cette première session de l’Accord, signé à Accra le 17 octobre 2017, illustre l’excellence des relations amicales et de coopération établies depuis longtemps entre les deux nations.
Il a également précisé que l’objectif de l’APS est de renforcer et d’harmoniser les politiques et initiatives d’intérêt commun dans des domaines variés tels que la défense, la sécurité, l’économie du cacao, l’environnement, l’exploitation minière et les politiques économiques.
M. Ouattara a souligné que la réunion d’Abidjan se déroule dans un contexte régional où les menaces et défis variés requièrent une coopération accrue pour lutter ensemble contre le terrorisme, la contrebande de produits agricoles, et pour atténuer les effets du changement climatique et lutter contre l’orpaillage illégal.
Sur le plan économique, il a remarqué que le volume des échanges commerciaux reste relativement bas, ne reflétant ni le potentiel des deux pays ni leurs ambitions. Il a insisté sur la nécessité de créer un environnement économique et commercial attractif, d’accélérer les réformes et de mettre en place des politiques de convergence pour renforcer la coopération monétaire et financière.
Le président ghanéen a, pour sa part, salué cette première session de l’APS, qu’il considère comme historique, en notant que les bénéfices du partenariat sont déjà perceptibles et affectent positivement les vies des populations des deux pays.
Il a mis en avant la solidité des relations de coopération et l’esprit d’unité entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, affirmant qu’aucun pays ne peut prospérer seul dans le développement économique et social. Il a également évoqué les efforts conjoints des deux nations dans le secteur cacaoyer.
Au niveau sous-régional, il a souligné les défis communs, notamment ceux liés à la sécurité, au terrorisme, à l’instabilité politique et aux enjeux démocratiques, tout en attirant l’attention sur les défis économiques et commerciaux.
