Les Seychelles se hissent au sommet du classement africain en matière de lutte contre la criminalité financière, selon le tout récent Indice de risque de criminalité financière 2025 publié par l’Institut de Bâle sur la gouvernance. Le président Wavel Ramkalawan s’est félicité de cette reconnaissance mondiale qui reflète les avancées significatives de l’archipel en matière de transparence, de rigueur institutionnelle et de lutte contre les flux financiers illicites. Il a tenu à souligner l’implication déterminante des institutions de régulation, des services de sécurité et du système judiciaire dans l’amélioration constante des mécanismes de prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme.
Classées 22e au niveau mondial, devant des pays comme le Japon, la France ou encore les États-Unis, les Seychelles s’imposent comme la référence africaine dans ce domaine. Elles devancent notamment le Botswana, Maurice et le Rwanda sur le continent.
Pour le président Ramkalawan, cette performance est la preuve que les réformes engagées portent leurs fruits. Il a renouvelé son engagement à poursuivre ces efforts, avec pour objectif de sortir définitivement le pays de la liste grise de l’Union européenne. « Nous construisons une économie solide et digne de confiance. La discipline financière et la bonne gouvernance sont les piliers de notre succès », a-t-il affirmé.
Cette distinction renforce la place des Seychelles parmi les nations africaines les plus engagées en faveur de l’intégrité, un engagement déjà salué dans d’autres classements internationaux tels que l’indice Mo Ibrahim ou encore l’indice de perception de la corruption de Transparency International.
Membre de la Commission de l’océan Indien, l’archipel veut désormais se positionner comme modèle pour les autres petits États insulaires, en poursuivant sa politique de réformes, de coopération internationale et de consolidation des capacités nationales.
