Une enquête menée sur les listes de paie des fonctionnaires ghanéens a permis de découvrir l’existence de 81 885 agents fictifs. Cette investigation, réalisée à la demande du ministre des Finances, faisait partie d’un processus visant à régulariser le paiement d’arriérés de salaires datant de 2024.
Suite à cette révélation, l’ex-président John Dramani Mahama a ordonné une enquête du Bureau national d’investigation (NIB) sur la gestion du service national sous l’ancien gouvernement. Le porte-parole de la présidence a confirmé la découverte dans un communiqué adressé à l’agence APA.
Le recensement des agents en service actif a permis de détecter cette irrégularité, au cours duquel 226 millions 019 224 cédis ghanéens (environ 14,6 millions de dollars américains) ont été alloués pour couvrir les arriérés de 98 145 agents en poste, bien moins que les 180 030 employés listés par l’administration précédente.
Le président a demandé à la nouvelle direction de l’Autorité du service national de mettre en place des réformes rigoureuses et des contrôles renforcés pour éviter la réapparition de ce phénomène. Cette affaire survient dans un contexte de renforcement des mesures anticorruption, alors que le Ghana lutte contre des difficultés économiques majeures.
