Mondiaux de natation en petit bassin : Maxime Grousset décroche l’argent en papillon

Ce samedi 14 décembre 2024, Maxime Grousset a su se ressaisir après un faux pas sur 100 m nage libre pour devenir vice-champion du monde du 100 m papillon en petit bassin à Budapest.

En finale, Grousset a nagé en 48 sec 57, améliorant nettement son propre record de France. Il n’a été devancé que par le Suisse Noé Ponti, qui a battu le record du monde de la distance en 47 sec 71.

Cette médaille d’argent est la quatrième pour la France lors de cette compétition, après les trois podiums de Béryl Gastaldello. Grousset a exprimé sa grande satisfaction : « Je suis vraiment très content. J’ai abaissé mon record personnel de 5/10e et, surtout, j’ai pris beaucoup de plaisir à faire cette course. »

Un contraste marqué avec sa finale du 100 m nage libre, où il n’avait terminé que sixième, après un départ raté et un starter trop long qui l’avaient déstabilisé. « J’étais un peu énervé, mais je suis vite passé à autre chose », a-t-il confié.

Pour son entraîneur, Michel Chrétien, cette déception du 100 m nage libre a permis à Grousset de se libérer. « Je pense qu’après ce 100 m libre, il a dû se dire qu’il mettait trop de pression sur lui-même. Et le lendemain, on l’a retrouvé détendu, relâché, prêt à performer comme d’habitude. »

Médaillé de bronze en relais aux JO, Grousset avait des ambitions plus grandes après avoir décroché un titre mondial en grand bassin en 2023. Pour l’aider à surmonter cette période, Michel Chrétien a sollicité une psychologue afin de mener une séance de débriefing constructive. « Nous avons passé deux bonnes heures à discuter des JO et de leur préparation, et je pense que cela lui a fait du bien. »

À Budapest, Grousset a également brillé en se qualifiant pour la finale du 50 m nage libre. Seulement 45 minutes après sa médaille, il a signé le sixième temps des demi-finales (20 sec 78), à 88 centièmes du record du monde de Jordan Crooks. Ce dernier a battu son propre record en séries (20.08) avant de descendre sous les 20 secondes en demi-finales (19.90).

Samedi 14 décembre a été marqué par six records du monde, dont ceux de Ponti, Crooks, et de l’Américaine Gretchen Walsh (100 m papillon et 50 m nage libre) ainsi que la Canadienne Summer McIntosh (400 m quatre nages).

Avant le dernier jour de compétition, 24 records du monde ont été établis à la Duna Arena. « Je n’ai pas vraiment d’explication », a réagi Noé Ponti. « Mais c’est bien que la nouvelle génération commence à apparaître et à battre ces records. C’est une bonne chose pour la natation. »

Cependant, cette avalanche de records représente un coût pour la Fédération internationale, qui avait promis 25.000 USD pour chaque record du monde et qui a déjà dû débourser 600.000 USD.

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