Ce 6 décembre 2024, conformément à un décret lu à la télévision nationale par le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Mathias Traoré, le premier ministre est démis de ses fonctions. Kyélem, qui avait été nommé le 21 octobre 2022, n’occupe donc plus son poste, et l’ensemble de l’équipe Gouvernementale qu’il dirigeait a également été dissoute.
Le décret indique que les membres de l’ancien Gouvernement continueront de gérer les affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement. Cette décision survient dans un contexte de changements politiques dans la région, puisque l’éviction de Kyélem intervient moins d’un mois après celle de son homologue malien, Choguel Maïga, remplacé par le Général Abdoulaye Maiga, ancien ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement.
Cette remise en question de la direction à la tête de la Primature burkinabé marque un tournant dans la politique interne du pays, qui fait face à divers défis sécuritaires et socio-économiques. Le futur gouvernement pourrait être amené à ajuster la stratégie politique et économique pour répondre aux attentes de la population et renforcer la stabilité dans un contexte de tensions régionales.
