L’accusé s’est présenté à la barre, vêtu d’un t-shirt blanc sous son gilet de détenu, rapporte Bip Radio. Selon le média, la première question du juge était : « Est ce que vous avez écrit des chroniques ... ? » Mais avant même que l’accusé ne réponde, un avocat de la défense interrompt la procédure en soulevant une exception de nullité, relate la 106.FM.
A l’en croire, il invoque les conditions d’arrestation de Steve AMOUSSOU pour appuyer son argumentation. « Il s’agissait d’un rapt », a affirmé Maître Hermann YENONFAN, avocat de la défense. Son confrère, Maître Julien TOGBADJA, a enchaîné : « Restituez la liberté à Steve AMOUSSOU ». Il a précisé que les ravisseurs de l’accusé avaient déjà été jugés et condamnés par la même CRIET. Selon la défense, la procédure présente plusieurs vices et devrait donc être déclarée nulle, justifiant ainsi la libération immédiate de Steve AMOUSSOU.
Le premier substitut du procureur a, pour sa part, requis le rejet de ces exceptions soulevées par la défense, informe Bip Radio.