G20 : pays membres, enjeux… Tout savoir sur le sommet d’un monde sous tension

Un sommet majeur qui pourrait accoucher de nouvelles orientations économiques mondiales. Les lundi 18 et mardi 19 novembre, le G20 se réunira à Rio de Janeiro (Brésil) afin d’évoquer les principaux dossiers commerciaux entourant les plus grandes puissances économiques de la planète.

Qu’est-ce que le G20 ?

Le Groupe des Vingt (G20) est un forum international de coopération économique. Il se réunit une fois par an, lors d’un sommet regroupant des chefs d’État et de gouvernements. Ces derniers sont invités à débattre sur les grandes orientations économiques des États membres.

Le G20 a été créé à Washington (Etats-Unis) en 1999, à l’initiative du ministre canadien des Finances de l’époque, Paul Martin, dans l’optique de répondre à la crise asiatique de 1997-1998.

Quels sont les pays membres ? 

En 2024, le G20 compte 19 pays membres auxquels s’ajoutent l’Union européenne et l’Union africaine.

Les 19 pays intégrés au G20 sont concentrés entre l’Europe (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Turquie et Russie), l’Asie (Chine, Corée du Sud, Japon, Indonésie, Arabie Saoudite et Inde), l’Amérique (Etats-Unis, Canada, Argentine, Brésil et Mexique), l’Afrique (Afrique du Sud) et l’Océanie (Australie).

Quels sont les enjeux du sommet 2024 ?

L’Alliance mondiale contre la faim

Le président brésilien Lula a annoncé fin juillet le projet d’alliance mondiale de lutte contre la faim et la pauvreté. «La faim n’est pas un phénomène naturel. Elle exige une décision politique», a affirmé ce dernier

La cérémonie d’ouverture du G20 ce lundi marquera donc le lancement de cette initiative qui vise à mobiliser les pays et les organisations internationales pour accélérer les efforts dans la lutte contre la faim et la pauvreté d’ici à 2030.

Le Brésil s’est engagé à assumer la moitié de ses coûts administratifs, de l’ordre de 10 millions de dollars, soit 9,49 millions d’euros. La Norvège a fait part de sa volonté de contribuer à ce fonds, selon des sources brésiliennes.

Un accord entre l’UE et le Mercosur

En discussion depuis 20 ans, un accord entre les pays de l’UE et leurs homologues latino-américains du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie) devrait être de nouveau mis sur la table des discussions lors du G20.

L’Union européenne souhaiterait mettre en place un traité de libre-échange, c’est-à-dire un partenariat commercial pour faciliter la circulation des biens et des services avec le bloc sud-américain. Cela créerait la plus grande zone de libre-échange de la planète, avec un marché englobant 780 millions de personnes.

Dans les faits, cet accord supprimerait plus de 90 % des droits de douane entre le marché européen et celui du Mercosur sur de nombreux produits industriels et agricoles. La totalité représenterait un volume total compris «entre 40 et 45 milliards d’euros d’importations et d’exportations» par an, selon vie-publique.

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Les syndicats agricoles français ont appelé à manifester dès le 18 novembre pour faire capoter cet accord. Ces derniers craignent ainsi qu’il ouvre la porte à des importations massives et à des prix plus compétitifs sur des produits qui ne répondent pas aux mêmes normes environnementales et sociales que ceux originaires d’Europe.

Ces derniers ont notamment évoqué «une concurrence déloyale», tout en déplorant les conditions d’élevage pratiquées en Amérique du Sud, avec l’utilisation de fourrage OGM ou l’usage d’antibiotiques stimulateurs de croissance.

CNEWS

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