Lors d’un meeting à Ziguinchor, Ousmane Sonko, Premier ministre et candidat à la députation, a soulevé une question cruciale concernant l’éducation nationale : l’absence de la langue balante dans la liste des langues nationales à intégrer dans le système scolaire. Selon Le Soleil, après son discours, il a poursuivi son itinérance vers Tambacounda, en s’arrêtant à Goudomp, où il a été chaleureusement accueilli par une foule mobilisée.
Dans son allocution, Sonko a exprimé son indignation face à cette omission. « Le balante n’est pas présent dans les langues qui seront enseignées, et cela doit changer. Je vais m’adresser au ministre de l’Éducation nationale pour qu’il corrige cette situation, » a-t-il déclaré. Il a mis en avant l’importance de Goudomp, une ville qu’il considère comme emblématique dans l’histoire de la libération du pays.
Sonko a plaidé pour une meilleure représentation des langues nationales, affirmant que l’inclusion du balante est essentielle pour renforcer l’identité culturelle et linguistique du Sénégal. En revendiquant cette rectification, il vise non seulement à valoriser les langues locales, mais aussi à promouvoir une éducation plus inclusive, respectueuse de la diversité linguistique du pays.
Cette déclaration souligne la volonté du Premier ministre de défendre les droits des communautés linguistiques, et son engagement à faire entendre leurs voix au sein des institutions nationales.
