COP16 sur la biodiversité : l’humanité en « crise existentielle » menace la nature, avertit le numéro 1 de l’ONU

Lors de la COP16, le secrétaire général de l’ONU a appelé l’humanité à sortir d’une « crise existentielle » qui conduit à la destruction de la nature, devant des chefs d’État et ministres réunis à Cali.

« Chaque année, les températures montent, chaque jour, des espèces disparaissent, et chaque minute, nous déversons un camion de déchets plastiques dans nos océans, rivières et lacs. C’est ça, une crise existentielle », a déclaré António Guterres.

Depuis le 21 octobre, 196 pays tentent de s’accorder sur les objectifs de l’accord de Kunming-Montréal, qui vise à protéger 30 % de la planète d’ici 2030, réduire de moitié les risques liés aux pesticides et mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature. Toutefois, à trois jours de la clôture, les négociations sont bloquées par des tensions entre pays riches et en développement, notamment sur les questions financières, annonçant un affrontement lors de la COP29 sur le climat à Bakou.

« Aucun pays, qu’il soit riche ou pauvre, n’est à l’abri des ravages du changement climatique et de la perte de biodiversité », a ajouté Guterres.

Avant son intervention, le président colombien Gustavo Petro a prononcé une diatribe de 45 minutes, critiquant le capitalisme, la cupidité, et la politique anti-migrants des États-Unis, tout en ciblant également la Chine, principale créancière des pays en développement, ainsi que le FMI.

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