Sur la sortie de l’ancien ministre Azannaï au sujet de la tentative de coup d’Etat : « On ne nous demande pas de venir faire de la dissertation française ou philosophique autour », répond Wilfried Léandre Houngbéji

S’il y a une actualité au Bénin autour de laquelle continuent de couler beaucoup de débats, c’est bien l’affaire tentative de coup d’Etat. Dans cette affaire, comme il est connu de tous, sont impliqués l’ex-ministre des sports, Oswald Homeky et l’ami du Chef de l’État, Olivier Boko.

Et si, lorsque cette affaire a été rendue publique par la justice, des voix se sont levées pour l’apprécier différemment, l’ancien ministre de la défense, Candide Azannaï n’a pas su garder sa langue pour donner son opinion et appréhension. Pour l’homme, c’est « un montage politique opportuniste ». « Retenez une fois pour toute, qu’il n’y ni coup d’Etat, ni tentative de coup d’Etat, ni préparatif de coup d’Etat », a écrit Candide Azannaï.

L’avis du Porte-parole du Gouvernement…

Lors d’un débat sur la chaîne de télévision nationale, Wilfried Léandre Houngbéji, Porte-parole de l’exécutif, n’est pas allé par quatre chemins, lorsque la question lui est posée, pour donner son avis vis-à-vis de cet avis de l’ancien ministre de la défense. Serein, il affirme : « je n’ai pas souvenance que, dans le point fait récemment, par le ministère de l’Intérieur, il y a un parti enregistré qui s’appelle : Restaurer l’Espoir et je voudrais qu’on parle de choses évidentes. Maintenant, si vous voulez parler de notre grand frère, notre aîné Monsieur Azannaï que nous connaissons tous et que nous respectons pour le parcours respectable qu’il a eut, si vous me parlez de sa sortie, je vous dirais, comme j’ai pu dire tout l’heure, à mon avis, ce n’est pas des sujets avec lesquels ont joue. On ne nous demande pas de venir faire de la dissertation française ou philosophique autour. Et s’il y a un tel sujet, qui se trouve aux mains de la justice, tout démocrate, tout responsable, à mon avis, devrait se garder de jugement de valeur et attendre que la justice vide le dossier. Demain, la justice pourra dire, il y à matière à condamner, il y a matière à ne pas condamner et à l’arrivée, nous prendrons acte de ce qui aura été fait ».

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