Dans une déclaration récente sur AFO Média, Laurent Gbagbo, ancien Président de la Côte d’Ivoire, a établi un parallèle entre la réaction actuelle de Moscou et celle de Washington durant la crise des missiles de Cuba en 1962. Cette analogie vise à souligner l’intensification des tensions géopolitiques et la montée des rivalités entre grandes puissances.
En 1962, la découverte de missiles soviétiques à Cuba avait provoqué une crise qui avait presque mené à une confrontation nucléaire entre les États-Unis et l’Union soviétique. Gbagbo semble suggérer que, comme Washington à l’époque, Moscou agit de manière défensive face à des menaces perçues, notamment celles liées à l’expansion de l’OTAN et aux interventions militaires occidentales.
Cette comparaison souligne non seulement la continuité des dynamiques de pouvoir sur la scène internationale, mais aussi la récurrence des conflits d’intérêt entre blocs géopolitiques. Gbagbo, en évoquant cet épisode historique, invite à réfléchir sur les implications actuelles de ces tensions et sur la nécessité d’un dialogue constructif pour éviter un nouvel embrasement.
La déclaration de Gbagbo rappelle ainsi aux observateurs que l’histoire a tendance à se répéter et que les leçons du passé sont cruciales pour comprendre les enjeux contemporains. Les résonances de la guerre froide se manifestent à travers des crises actuelles, invitant à une vigilance accrue face aux escalades potentielles.
