Décès du Général François Kouyami : un héritage politique et militaire inoubliable

 

Le Général François Kouyami n’est plus de ce monde. Âgé d’environ 82 ans, il a rendu l’âme comme l’informent des sources proches de sa famille, laissant derrière lui un héritage marqué par sa contribution à la stabilité et à la transformation du Bénin à travers des décennies de changement politique. Son parcours illustre les défis et les réalités d’un pays en mutation, naviguant entre ambitions révolutionnaires et nécessités de gouvernance.

Après le coup d’État du 26 octobre 1972, François Kouyami devient une figure clé du nouveau gouvernement militaire révolutionnaire du Bénin. Sa nomination en tant que directeur de la sûreté nationale lors du premier conseil des ministres marque le début d’une carrière politique influente, alors que le pays traverse une période de bouleversements.

Kouyami occupe ensuite le poste de ministre de la Fonction publique du 29 janvier au 16 avril 1975, avant de se voir confier le ministère de la Jeunesse, de la Culture populaire et des Sports, où il restera plus de quatre ans. Ces rôles soulignent son engagement dans la refonte des institutions et dans la promotion des valeurs culturelles et sportives au sein de la jeunesse béninoise.

Avec l’arrivée au pouvoir de Nicéphore Soglo, Kouyami est nommé directeur de la gendarmerie nationale, un poste qui renforce son influence dans le domaine de la sécurité intérieure. Sa carrière atteint un point culminant le 2 avril 1996, lorsqu’il est élevé au rang de général de brigade, un témoignage de ses compétences et de son dévouement au service de l’État.

Sa mémoire perdurera parmi ceux qui ont vécu les réformes qu’il a initiées et les valeurs qu’il a défendues.

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