L’activiste béninois, Kèmi Séba, interpellé lundi en France et, quarante-huit heures après sa garde à vue, il est accusé d’« intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter des actes d’agression contre la France ».
Ces accusations portent un poids significatif. Selon des sources judiciaires, si les poursuites se poursuivent et qu’il est reconnu coupable, il risque une peine sévère.
Actuellement, Kemi Seba est toujours en garde à vue, qui pourrait être prolongée jusqu’à 96 heures avant sa comparution devant un juge. Ce dernier décidera de l’abandon ou du maintien des poursuites, et en cas de poursuites, il pourrait être placé sous mandat de dépôt ou en contrôle judiciaire.
Son avocat, Juan Branco, dénonce ce qu’il considère comme un acharnement des autorités françaises, notant que les lois en question ciblent généralement des personnels militaires.
