La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeur Mariatou Koné, a rencontré, lundi, les syndicats de son département quelques semaines après une grève qui a perturbé les cours dans certains établissements. Au cours de cet échange, elle a exprimé sa déception face à l’attitude de certains syndicalistes qui, selon elle, privilégient la confrontation plutôt que le dialogue constructif, ce qui prive les élèves de leur droit à l’éducation.
Mme Koné a rappelé sa confiance dans les actions du gouvernement et s’est engagée à plaider en faveur des revendications des syndicats, notamment en ce qui concerne la prime d’incitation. « Faites confiance au président de la République et à son gouvernement. Je me suis engagée sur le processus. Je ferai les plaidoyers auprès du gouvernement », a-t-elle assuré.
Les représentants syndicaux, tels qu’Alain Kla Charles, Ekoun Kouassi et Paul Gnobo, ont exprimé leur volonté de compenser les heures de cours perdues pendant la grève et de sensibiliser leurs collègues. Ces échanges ont permis de renforcer la confiance entre les syndicats et le gouvernement, avec un engagement de part et d’autre pour garantir un environnement scolaire serein.
La ministre a réitéré que le « dialogue direct » est essentiel pour résoudre les problèmes qui perturbent l’éducation et a souligné que le droit syndical ne doit pas entraver l’accès à l’éducation pour les millions d’élèves ivoiriens. Les syndicats ont également soulevé des préoccupations concernant les ponctions salariales de leurs membres et ont demandé l’intervention de la ministre pour défendre leurs droits auprès du gouvernement.
Cette rencontre intervient à quelques semaines des examens nationaux. Pour la ministre, il est utile de maintenir la paix sociale afin de garantir le bon déroulement des examens et d’assurer un environnement propice à l’apprentissage.
