Depuis Madagascar, Emmanuel Macron a lancé un appel pressant à Vladimir Poutine : accepter sans délai le cessez-le-feu proposé par les États-Unis et approuvé par Kiev. Dans des propos directs, le président français a accusé son homologue russe de « continuer de tuer » et de « mentir », soulignant que la Russie reste « l’unique agresseur » dans ce conflit.
Le chef de l’État a salué l’attitude du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’il considère comme « incroyable » pour avoir accepté un cessez-le-feu sans condition préalable. « Si Moscou accepte, les armes se taisent demain, les vies sont sauvées », a insisté Macron, ajoutant qu’il a personnellement transmis ce message à Donald Trump il y a deux jours.
À Paris, le Quai d’Orsay a confirmé cette position ferme. Christophe Lemoine, son porte-parole, a souligné que « le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine est absolument essentiel » et a accusé Moscou de bloquer le dialogue.
La France réaffirme son attachement au droit international, « en Ukraine comme au Moyen-Orient ou en Afrique », a précisé Emmanuel Macron, en réponse aux accusations de double standard.
L’initiative américaine, soutenue par l’Europe, vise à briser l’impasse diplomatique. Mais malgré les tentatives répétées de médiation, les affrontements se poursuivent sur plusieurs fronts, particulièrement à l’est et au sud du pays. La guerre, déclenchée en février 2022, continue de faire des ravages humains et matériels. Pendant ce temps, l’Ukraine, soutenue par ses alliés occidentaux, reste ferme sur ses exigences : une paix durable, fondée sur ses frontières reconnues et assortie de garanties de sécurité.