Antananarivo accueille ce 24 avril le 5e sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Commission de l’Océan Indien (COI), consacré à un enjeu stratégique pour la région : la sécurité et la souveraineté alimentaires. L’événement réunit près d’un millier de délégués au Centre de Conférence internationale d’Ivato.
Autour de la table : les présidents de Madagascar, des Comores, de l’île Maurice, des Seychelles, et de la Réunion, représentée par le chef de l’État français Emmanuel Macron, actuellement en visite officielle sur la Grande Île. Le sommet est co-présidé par Azali Assoumani, président en exercice de la COI, et Andry Rajoelina, président malgache.
Dès l’ouverture, Andry Rajoelina a réaffirmé l’ambition de faire de Madagascar le grenier de l’océan Indien, misant sur une profonde transformation agricole. Emmanuel Macron a quant à lui souligné que la sécurité alimentaire constitue « le meilleur investissement à la paix et la prospérité », rappelant l’engagement de la France à hauteur de 750 millions d’euros pour la nutrition mondiale, fonds dont une partie sera destinée à la région sud-ouest de l’océan Indien.
Parmi les premières avancées concrètes du sommet, la signature de l’accord-cadre d’accréditation au Fonds vert pour le climat, symbole d’un tournant vers un développement plus durable et résilient.
Deux tables rondes thématiques sont également prévues, portant sur la coopération régionale et les stratégies concrètes pour renforcer la sécurité alimentaire. En parallèle, plusieurs partenaires internationaux — Chine, Union européenne, Japon, Inde, Francophonie, Nations unies, République de Corée, entre autres — assistent au sommet en tant qu’observateurs.
Ce rendez-vous devrait se conclure par une série de résolutions et de déclarations qui définiront les prochaines étapes de l’agenda régional pour une Indianocéanie plus solidaire, autosuffisante et tournée vers un avenir durable.
