L’épidémie de mpox continue de s’étendre en Ouganda. Le ministère de la Santé a annoncé lundi 21 avril que le pays compte désormais 5.431 cas confirmés de cette maladie virale, aussi connue sous le nom de variole du singe. Quarante décès ont été enregistrés depuis le début de la flambée.
Le rapport officiel fait état de 44 nouvelles infections en 24 heures et souligne une augmentation notable de la gravité des cas hospitalisés. Les zones les plus touchées incluent les villes de Mbarara et Kampala, ainsi que les districts de Buvuma, Kalangala et Nakasongola, en particulier au sein des communautés de pêcheurs.
Le groupe des 25 à 29 ans est le plus durement frappé par le virus, d’après les données sanitaires. Le mois dernier, l’Organisation mondiale de la santé a identifié l’Ouganda comme le pays enregistrant le plus grand nombre de cas de transmission communautaire dans le monde.
Face à cette situation, les autorités ougandaises ont renforcé la surveillance épidémiologique, la prise en charge médicale et les campagnes de sensibilisation pour freiner la propagation du virus.
Le mpox se transmet par contact étroit avec une personne infectée ou ses fluides corporels. Il provoque des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires, ganglions enflés, éruptions cutanées et maux de gorge. La maladie peut être grave, notamment en l’absence de soins adaptés.