Mort du Souverain pontife à 88 ans : le monde s’incline devant le pape François, messager universel de paix et d’humanité

Le décès du pape François a suscité une vague d’émotion sans précédent. Dirigeants politiques, chefs religieux et organisations internationales ont unanimement salué la mémoire d’un homme perçu comme un phare spirituel et moral de notre temps. À 88 ans, le souverain pontife laisse derrière lui un héritage profondément marqué par l’humilité, le dialogue, la défense des plus vulnérables et l’engagement pour la justice climatique.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a parlé d’un « messager d’espoir, d’humilité et d’humanité », soulignant son rôle dans la défense des marginalisés et des victimes de guerre. Dans la même veine, Simon Stiell, responsable de l’ONU Climat, a salué un « champion inébranlable de l’action en faveur du climat » et une « figure immense de la dignité humaine », capable d’unir science et foi.

Le monde politique s’est également exprimé. Donald Trump, malgré ses relations ambiguës avec le Vatican, a rendu un hommage sobre : « Repose en paix, pape François ! ». Joe Biden, fervent catholique, a rappelé son combat contre la pauvreté, tandis que le Canadien Mark Carney a évoqué un homme « d’une grande clarté morale ».

Dans son pays natal, l’Argentine, le président Javier Milei a décrété sept jours de deuil national et mis de côté ses différends passés pour saluer un compatriote empreint de « bonté » et de « sagesse ». Lula au Brésil, Boric au Chili, Sheinbaum au Mexique ou encore Maduro au Venezuela ont chacun insisté sur son attachement à la paix, aux pauvres et à la solidarité.

En Europe, l’émotion est palpable. Emmanuel Macron a souligné son engagement constant « aux côtés des plus vulnérables ». Ursula von der Leyen a salué son influence bien au-delà de l’Église catholique, et Giorgia Meloni a parlé d’un « grand homme ». De Londres à Berlin, de Madrid à Budapest, les réactions convergent vers le même respect pour son action et sa foi.

Même des dirigeants aux intérêts opposés se sont joints au concert d’hommages : Vladimir Poutine a salué un « défenseur de l’humanisme », tandis que Volodymyr Zelensky a évoqué ses « prières pour la paix en Ukraine ». En Turquie, Recep Tayyip Erdogan a souligné son souci du dialogue interreligieux. Du côté israélien et palestinien, les mots ont été tout aussi empreints de respect.

Le monde musulman a exprimé une admiration particulière. Le grand imam d’Al-Azhar a mis en lumière son engagement pour le dialogue, tandis que les autorités iraniennes, égyptiennes et libanaises ont évoqué une « perte pour l’humanité ».

L’Afrique, également, pleure un allié de longue date. Félix Tshisekedi (RDC) a salué un homme de paix. Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud) a insisté sur sa « vision d’inclusion », et Bola Tinubu (Nigeria) a rappelé sa voix en faveur des pauvres et de la planète.

En Asie, le Premier ministre indien Narendra Modi a salué « un modèle de compassion », et le Dalaï-Lama a exprimé sa « tristesse » face à la disparition d’un homme qu’il a admiré pour sa « simplicité ». L’Indonésie et le Bangladesh ont également reconnu en François un « modèle » et une « âme sœur ».

Jusqu’à son dernier souffle, le pape François aura été une voix forte et douce à la fois, pour les pauvres, pour la paix, pour l’écologie, pour l’humain. Le monde lui rend hommage, au-delà des confessions, des frontières et des idéologies. Unanimement.

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