Réunis à Casablanca autour d’un colloque initié par Casablanca Finance City (CFC), des experts et représentants d’institutions marocaines ont appelé à une meilleure adéquation entre les formations professionnelles et les besoins réels du marché africain. Objectif : favoriser l’émergence de pôles de compétences intégrés à l’échelle du continent.
Appuyées par le rapport Dynamiques du Développement en Afrique 2024, les discussions ont mis en lumière plusieurs secteurs d’avenir digitalisation, énergies renouvelables, infrastructures qui nécessitent des profils techniques de haut niveau. Les participants ont insisté sur l’urgence de former des talents capables de répondre aux défis structurels du continent.
Le Maroc a été cité en exemple à travers ses réformes dans le secteur éducatif et la création d’établissements spécialisés dans des domaines innovants comme le dessalement de l’eau ou l’hydrogène vert. Autant d’initiatives qui témoignent de sa volonté de préparer l’avenir et de contribuer à la souveraineté technologique africaine.
Les intervenants ont également souligné l’importance d’un enseignement de qualité, de la formation continue et de la maîtrise des langues étrangères, pour accompagner la croissance économique et favoriser une inclusion durable.
La question de l’employabilité des jeunes, de la mobilité des talents et de la reconnaissance mutuelle des diplômes a été identifiée comme une priorité stratégique pour renforcer l’intégration panafricaine.