L’armée israélienne annonce avoir transformé 30 % de la bande de Gaza en « zone de sécurité », un périmètre où la population palestinienne est interdite de vivre. Cette déclaration survient alors que l’armée poursuit ses attaques aériennes, ayant ciblé près de 1 200 « cibles terroristes » et mené plus de 100 « éliminations ciblées » depuis la reprise des frappes le 18 mars, après deux mois de cessez-le-feu.
De son côté, l’ONU rapporte qu’environ 500 000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin de cette trêve. Stéphanie Tremblay, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, a précisé que, depuis le 18 mars, un demi-million de personnes ont été déplacées pour la première fois ou de nouveau, portant à nouveau les souffrances dans cette enclave palestinienne. Avant la trêve, plus de deux millions d’habitants avaient déjà été déplacés.
Le ministère de la santé local annonce que 25 Palestiniens ont perdu la vie dans les dernières 24 heures à cause des attaques israéliennes, portant le nombre total de morts à 51 025 depuis octobre 2023. Par ailleurs, 89 personnes ont été blessées récemment, portant le total des blessés à 116 432. Depuis la reprise des frappes en mars, l’armée israélienne a tué 1 652 personnes et blessé près de 4 400 autres, malgré l’accord de cessez-le-feu signé en janvier.