Présent virtuellement à l’ouverture de la 11e session du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD) à Kampala, Omar Hilale a exhorté les États africains à renforcer leur poids dans les grandes orientations sociales mondiales.
L’ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies a insisté sur la nécessité pour le continent de s’impliquer davantage dans les processus de décision internationaux. En tant que co-facilitateur des négociations du Deuxième Sommet mondial pour le développement social, prévu en novembre à Doha, il a rappelé que les défis actuels – tels que le climat, la transition numérique ou encore les transformations démographiques – exigent une mobilisation collective et active des acteurs africains.
S’exprimant dans une déclaration vidéo, Hilale a souligné que le FRADD constitue une plateforme stratégique rassemblant gouvernements, société civile, chercheurs et secteur privé autour des objectifs de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063. Les conclusions de cette rencontre, selon lui, nourriront les discussions du futur sommet mondial.
Trente ans après le premier Sommet social de Copenhague, il a jugé impératif de renouveler les approches du développement social pour offrir à l’Afrique un avenir durable. Il a par ailleurs salué la richesse du continent, tant humaine que naturelle, comme un atout majeur dans la construction de nouveaux modèles mondiaux.
Hilale a enfin insisté sur le caractère inclusif et transparent du processus préparatoire du Sommet de Doha, qui vise l’adoption d’une déclaration politique forte, concise et orientée vers l’action.
Le FRADD 2025, organisé en collaboration avec la CEA, l’Union africaine, la BAD et plusieurs agences onusiennes, se tient sous le thème : « Stimuler la création d’emplois et la croissance économique par des solutions durables, inclusives et fondées sur la science et les données ».
