L’opposition centrafricaine dénonce l’interdiction de la marche qu’elle comptait organiser le 4 avril pour critiquer la gestion gouvernementale et l’instabilité persistante dans le pays.
Les autorités ont justifié cette décision par des raisons sécuritaires, invoquant les risques de débordements dans un contexte marqué par des tensions et des violences récurrentes. L’opposition, de son côté, y voit une tentative de restreindre la liberté d’expression et de museler la contestation.
« Cette interdiction est une atteinte aux droits démocratiques et à la liberté de manifester », a déclaré un porte-parole de l’opposition, affirmant que les revendications populaires ne sauraient être étouffées.
Le pays traverse une période de fortes tensions politiques depuis les dernières élections, marquées par des accusations de fraude. L’opposition accuse le pouvoir de verrouiller le débat public et de restreindre les libertés fondamentales, alimentant ainsi un climat de plus en plus polarisé.