Le parti Renaissance a officiellement lancé sa campagne pour les élections municipales de 2026, avec une conférence de presse donnée ce jeudi matin par son Secrétaire général, Gabriel Attal. Au cours de cet événement, le parti du président Emmanuel Macron a révélé les noms de vingt premiers « pilotes municipaux », désignés pour préparer la campagne dans diverses villes françaises. Ces personnalités auront pour mission de concevoir un projet, d’engager des discussions avec des partenaires et de représenter les valeurs et combats du parti. Cependant, Gabriel Attal a précisé que ces pilotes ne seraient pas forcément têtes de liste, et qu’ils pourraient également participer à des collectifs d’alternance sans prendre de responsabilités excessives.
Cinq ans après des élections municipales marquées par une forte abstention due à la pandémie de Covid-19, les partis politiques se montrent déterminés à bien aborder ce scrutin crucial, surtout qu’il se tiendra à un an de la présidentielle. Selon un sondage Verian pour Le Figaro, 64 % des Français affirment s’intéresser à ces municipales.
Les principales formations se préparent à une compétition intense. La France insoumise (LFI) vise plusieurs villes, notamment Paris, Marseille, Lille et Montpellier, tout en critiquant la stratégie de division de la gauche. Le Rassemblement national (RN) se prépare à présenter des listes dans les grandes villes, notamment en dehors de ses traditionnels fiefs du Nord et du Sud. Les écologistes, eux, souhaitent conserver leurs positions dans des villes comme Bordeaux, Lyon et Strasbourg, tout en cherchant à étendre leur influence. Le Parti socialiste (PS) s’efforcera de garder Paris, Lille et Marseille, tandis que les Républicains (LR) comptent conserver leurs bastions traditionnels.
Les élections municipales se dérouleront en mars 2026, et chaque parti cherche à capitaliser sur cet important scrutin.
