France : enquête demandée après des violences à Rennes impliquant des agents de sécurité privée

Une enquête est demandée suite à des violences survenues à Rennes, impliquant des agents de sécurité privée et faisant plusieurs victimes. Ces incidents se sont produits à l’occasion d’une « free party » durant la nuit de samedi à dimanche. Les victimes, principalement des passants et des jeunes, auraient été tabassées et gazées par ces agents, liés à l’influenceur d’extrême droite « Le Jarl ».

Les vidéos et témoignages relayés sur les réseaux sociaux montrent l’utilisation de gaz lacrymogène et des violences physiques exercées contre les participants. Des personnalités politiques, telles que Marie Mesmeur (députée LFI-NFP), ont dénoncé ces actes, appelant à des sanctions contre l’établissement concerné et à une fermeture administrative.

L’activiste Ilies Djaouti a relayé des témoignages évoquant des violences de l’extrême droite, tandis que Raphaël Arnault, député LFI-NFP, a mis en lumière le passé politique de « Le Jarl », de son vrai nom Yovan Delourme, ancien suppléant pour Éric Zemmour.

La version des faits présentée par Delourme, interrogé sur Europe 1, diffère : il affirme que l’incident a été déclenché par des nuisances sonores liées à la « free party » et a abouti à un mouvement de foule. Selon lui, des participants ont attaqué son établissement, ce qui aurait justifié l’usage du gaz lacrymogène par ses agents de sécurité.

Actuellement, ni la préfecture ni la municipalité de Rennes n’ont réagi officiellement. Les demandes d’ouverture d’enquête se multiplient pour éclaircir cette affaire et établir les responsabilités.

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