Un salon immobilier israélien suscite une vive controverse à Paris. L’événement, présenté comme « le plus grand du genre en France en 2025 », s’est ouvert dimanche 9 mars, malgré les critiques qui l’entourent depuis plusieurs années. En 2024, l’édition précédente du salon Icube avait été pointée du doigt après une enquête du magazine Blast, révélant que des biens situés en Cisjordanie, sur des terres revendiquées par les Palestiniens, y étaient mis en vente. Cette année encore, des voix s’élèvent pour dénoncer un événement perçu comme une légitimation de la colonisation.
Sarah, militante engagée contre ce salon, regrette « l’inaction des pouvoirs publics » face à une manifestation qui, selon elle, « promeut un marché immobilier bâti sur des terres confisquées ». Elle interroge : « Comment la France peut-elle condamner la colonisation et, en même temps, autoriser un salon qui en fait la promotion ? ».
Le député LFI Thomas Portes a appelé à une mobilisation pacifique contre l’événement, dénonçant « l’argent fait sur le sang des Palestiniens ». De son côté, Camille Stineau, journaliste chez Blast, rappelle que « les autorités françaises ne peuvent plus prétendre ignorer la nature des biens proposés « , plaidant pour l’interdiction du salon.
L’événement, qui bénéficie du soutien de l’Agence Juive pour Israël, fait également l’objet de critiques pour ses liens avec des programmes facilitant l’installation de ressortissants français dans des colonies israéliennes. Par ailleurs, l’affaire d’Imane Maarifi, une infirmière placée en garde à vue après avoir appelé le lieu d’accueil du salon, soulève des interrogations sur la gestion de la contestation en France. Son téléphone a