Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a déclaré hier, lundi qu’un accord sur les minerais entre l’Ukraine et les États-Unis, bien qu’important, ne suffirait pas à lui seul à garantir la sécurité de l’Ukraine. Il réagissait ainsi aux propos de Nigel Farage, leader des réformistes britanniques, qui suggérait que cet accord pourrait être un pas vers la sécurisation de l’avenir de l’Ukraine.
Devant la Chambre des Communes, Starmer a souligné que, bien que les États-Unis jouent un rôle crucial dans le paysage géopolitique, la paix en Ukraine nécessitait une approche globale. « Un simple accord sur les minerais ne suffira pas », a-t-il affirmé, insistant sur le besoin de stratégies de sécurité solides pour faire face au conflit.
Starmer a réitéré son engagement à obtenir des garanties de sécurité pour l’Ukraine, en soulignant que toute action militaire devait être précédée de garanties claires. En réponse à une remarque du député conservateur Andrew Murrison, qui a qualifié l’envoi de troupes sans garanties de sécurité de « folie totale », Starmer a soutenu cette position, insistant sur la nécessité d’accords de sécurité plus larges.
Il a précisé que ses efforts se concentraient sur la création d’un « dispositif européen tourné vers l’avenir », avec un « dispositif de sauvegarde américain », qu’il considère essentiel pour une sécurité durable.
Starmer a également critiqué Nigel Farage pour sa position sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, appelant à soutenir le leadership de l’Ukraine face à l’agression de la Russie.
Par ailleurs, le Premier ministre a abordé la question des avoirs russes gelés, précisant que leur utilisation pour financer l’Ukraine est « terriblement compliquée » et nécessiterait une collaboration internationale.
En conclusion, Starmer a réaffirmé l’engagement du Royaume-Uni à soutenir l’Ukraine, soulignant le rôle crucial des États-Unis pour garantir la paix dans la région. Il a également présenté un plan en quatre points pour renforcer les capacités de défense de l’Ukraine et promouvoir la reconstruction du pays.
