Niger : la digitalisation et la création de datacenters figurent parmi les priorités du secteur numérique

Le ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Sidi Mohamed Raliou, a exposé ses priorités pour la transformation numérique du pays. Au micro de Télé Sahel, il a mis en avant deux axes majeurs : la digitalisation de l’administration et la création d’un datacenter national.

Le ministre a souligné que la priorité était d’atteindre un système « zéro-papier ». Pour ce faire, une politique nationale de développement du numérique est en préparation. Cette politique sera déployée après son adoption, avec pour objectif de simplifier la gestion publique et améliorer l’efficacité de l’administration.

Dans cette dynamique, la construction d’un datacenter national est en cours. Cet infrastructure sera cruciale pour le stockage sécurisé des données du pays. Par ailleurs, le déploiement de la fibre optique est également prévu pour interconnecter toutes les régions du Niger et ainsi favoriser l’intégration numérique dans l’administration publique.

Sidi Mohamed Raliou a annoncé que son ministère travaille sur un programme d’interconnexion et de modernisation de l’administration pour connecter toutes les communes et administrations publiques du pays. Un fonds d’accès universel a été mis en place pour financer ces projets de digitalisation.

Le ministre a aussi abordé la cybersécurité, un domaine essentiel pour sécuriser les échanges numériques, et la création d’une agence nationale dédiée à ce secteur. Selon lui, le numérique est un véritable accélérateur de développement, devant être intégré dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation et le commerce.

Enfin, bien que des progrès aient été réalisés, des défis demeurent, en particulier concernant le déploiement de la Télévision numérique terrestre (TNT), freiné par des contraintes financières. Le ministre a aussi évoqué le faible taux de pénétration des services téléphoniques, avec environ 13 millions de Nigériens toujours sans accès au téléphone, principalement en raison de la pauvreté.

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