L’ancienne ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a appelé à une réforme urgente de l’ONU, soulignant l’injustice dans la gestion des crises mondiales. Lors d’une table ronde à Londres, elle a critiqué le traitement inégal des conflits, notamment en Palestine, en Ukraine et chez les Rohingyas, et a souligné la nécessité d’une réponse plus équitable des Nations unies.
Pandor a plaidé pour une révision fondamentale du Conseil de sécurité, afin de garantir une plus grande impartialité et justice dans les décisions internationales. Elle a aussi dénoncé l’absence d’un contrepoids géopolitique depuis l’effondrement de l’Union soviétique, ce qui, selon elle, a affaibli le multilatéralisme et laissé l’Hémisphère Sud dans une position désavantageuse.
Elle a appelé les pays du Sud à se mobiliser collectivement au sein de l’ONU pour exiger des réformes, soulignant que bien qu’ils constituent la majorité, leurs voix restent trop faibles. « Nous devons nous unir pour changer le contexte mondial et défendre ceux qui souffrent de l’oppression », a-t-elle affirmé.