Meta a annoncé son projet de déployer un câble sous-marin de 50 000 km pour renforcer la connectivité entre plusieurs régions stratégiques, notamment les États-Unis, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et d’autres zones. Ce câble, surnommé « Projet Waterworth », représente un investissement de plusieurs milliards de dollars et est destiné à fournir la bande passante nécessaire pour soutenir le développement de l’Intelligence artificielle (IA).
Réalité oblige, les câbles sous-marins sont essentiels pour le bon fonctionnement d’Internet et des infrastructures numériques mondiales. Ils permettent le transfert rapide de grandes quantités de données, ce qui devient important à mesure que l’IA demande davantage de bande passante pour l’entraînement de nouveaux modèles. Meta, en déployant ses propres câbles, cherche à renforcer son indépendance par rapport aux fournisseurs existants.
Ce projet s’inscrit dans un mouvement plus large où les grandes entreprises technologiques, comme Google et Meta, investissent dans leurs infrastructures pour sécuriser leurs réseaux et anticiper les futures demandes de trafic, notamment pour l’IA. Le « Projet Waterworth » sera le troisième câble sous-marin de Meta, un choix qui vise à garantir la fiabilité et la sécurité du réseau, essentiel pour le bon déroulement de ses activités numériques.
Enfin, ce câble évitera certaines zones géopolitiques sensibles, telles que la mer de Chine méridionale, afin d’assurer la sécurité des communications contre d’éventuelles attaques ou interruptions.
