L’Algérie, le Nigéria et le Niger ont signé, le mardi 11 février dernier à Alger, trois accords visant à accélérer la réalisation du gazoduc transsaharien (TSGP), un projet stratégique pour acheminer le gaz naturel du Nigéria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie.
Au cours de la quatrième réunion ministérielle du comité de pilotage de ce projet, les ministres de l’Énergie des trois pays ont officialisé ces accords, qui comprennent une mise à jour de l’étude de faisabilité, un contrat de compensation et un accord de non-divulgation (NDA) des données entre les entreprises énergétiques des trois nations.
Les ministres signataires étaient Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Ekperikpe Ekpo, ministre des Ressources pétrolières du Nigéria, et Sahabi Oumarou, ministre nigérien du Pétrole. Le ministre nigérien de l’Hydraulique, Maizama Abdoulaye, a également assisté à l’événement.
Le gazoduc, qui s’étendra sur 4 200 kilomètres, doit transporter chaque année 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ce projet, dont l’investissement est estimé à 13 milliards de dollars, constitue une alternative majeure pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Ces nouveaux accords font suite à un mémorandum d’entente signé par les trois pays lors de la réunion ministérielle de juillet 2022 à Alger.