Bénin : de janvier 2019 à décembre 2024, la CRIET a enregistré 7 004 procédures et annonce son extension nationale

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin, malgré les critiques qu’elle suscite, affiche des résultats notables et prévoit son extension à l’échelle nationale. Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et la Législation, Yvon Détchénou, a pris la défense de cette juridiction spécialisée, hier, jeudi treize février2025 dans une émission bilan, diffusée sur la Télévision nationale et sur les canaux digitaux du Gouvernement, soulignant son fonctionnement conforme aux autres institutions judiciaires du pays.

La CRIET, comme il est connue de tous, est créée pour traiter des affaires liées à des enjeux économiques et sécuritaires majeurs, a traité, à en croire le ministre,  entre janvier 2019 et décembre 2024, 7 004 procédures. Parmi celles-ci, on compte 2 142 affaires de cybercriminalité, 680 concernant le terrorisme, 157 liées au trafic de drogue, 117 pour détournement de fonds publics, 60 pour corruption, et 234 pour blanchiment d’argent.

Le Procureur spécial, dans un élément reportage diffusé lors de l’émission, Mario Metonou, a également révélé que des audiences foraines ont déjà été organisées et que des projets d’implantation de la CRIET dans plusieurs autres villes du pays, telles que Porto-Novo et Pobè, sont en cours.

Face aux interrogations sur son fonctionnement, le ministre Yvon Détchénou a précisé que la CRIET suit les mêmes procédures de nomination des magistrats que les autres juridictions et que son rôle est de répondre aux défis modernes liés à la criminalité organisée et au terrorisme. Le ministre a également réaffirmé l’engagement de l’exécutif à renforcer la sécurité du pays, notamment en luttant contre les infractions économiques et le terrorisme avec fermeté et transparence.

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