La troisième conférence internationale pour la Syrie, qui a eu lieu jeudi 13 février à Paris, a réuni principalement des pays arabes et occidentaux. Elle a souligné l’urgence de mener à bien la transition en Syrie. À l’issue de la rencontre, une déclaration conjointe a insisté sur le fait que le processus de transition doit être dirigé et supervisé par la Syrie elle-même. Les participants ont exprimé leur engagement à collaborer pour organiser un dialogue national, soutenir un gouvernement de transition dans sa lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, faire cesser les combats à l’intérieur du pays, et préserver la souveraineté syrienne. Les pays présents ont aussi promis d’intensifier leur aide humanitaire et de chercher des solutions concernant certaines sanctions.
Cette déclaration a été signée par des représentants de 20 pays, ainsi que par l’Union européenne, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, le secrétaire général de la Ligue des États arabes, et le secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe.
Le président français, Emmanuel Macron, a pris part à la session de clôture et a prononcé un discours dans lequel il a appelé la Syrie à rejoindre la coalition internationale contre l’État islamique.
Après le renversement du régime de Bachar el-Assad en décembre dernier, la première réunion internationale pour la Syrie s’était tenue à Aqaba (Jordanie) le 14 décembre, suivie de la seconde à Riyad (Arabie saoudite) le 12 janvier.
