Conflit à Gaza : le roi Abdallah II rejette le déplacement forcé des Palestiniens

Le roi Abdallah II de Jordanie a renouvelé sa « ferme opposition » à la proposition de déplacer la population de Gaza lors d’une rencontre avec Donald Trump, hier, 11 février 2025. Le président américain a défendu son projet controversé de développement immobilier pour Gaza, en suggérant que la Jordanie, avec l’Égypte, pourrait accueillir les habitants de Gaza après l’offensive israélienne qui a suivi l’attaque du Hamas en octobre 2023.

Trump a évoqué des solutions immédiates, comme l’accueil de 2 000 enfants malades, mais Abdallah II a réaffirmé son engagement envers la stabilité et le bien-être de la Jordanie, soulignant son opposition au déplacement des Palestiniens, une position qu’il a qualifiée de « position arabe commune ». Il a insisté sur le fait que la Jordanie ne pouvait pas accepter de tels déplacements, faisant écho à des tensions historiques liées au conflit israélo-palestinien, étant donné que près de la moitié de la population jordanienne est d’origine palestinienne.

Malgré les tensions, Trump a semblé plus conciliant le 11 février, affirmant qu’il n’aurait pas besoin de recourir à des menaces pour obtenir l’accord de la Jordanie. Les discussions sur le plan continuent avec l’Égypte, qui prépare une proposition de reconstruction de Gaza, visant à garantir que la population palestinienne reste sur ses terres.

Cette rencontre se déroule dans un contexte de trêve fragile à Gaza, où des violations par Israël ont conduit à des menaces du Hamas de reporter la libération d’otages prévue le 15 février. Le gouvernement israélien, de son côté, a averti qu’il pourrait reprendre les hostilités si les otages israéliens ne sont pas libérés à temps.

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