Le convoi civil escorté par les forces armées maliennes a été attaqué vendredi après-midi, entre Gao et Ansongo, à proximité de Kobé, faisant 25 morts et 13 blessés. Les autorités militaires ont annoncé avoir neutralisé 19 assaillants et poursuivent leurs opérations de sécurisation dans la région.
Selon un communiqué des Forces armées maliennes (FAMAs), un groupe armé a tendu une embuscade à un convoi composé de civils, principalement des jeunes orpailleurs étrangers se dirigeant vers la mine d’or de N’Tahaka. L’attaque a entraîné un lourd bilan humain, avec 25 victimes et 13 blessés. Les assaillants ont également incendié trois véhicules civils, semant la panique parmi les passagers.
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Les forces maliennes ont rapidement réagi, repoussant les assaillants et récupérant plusieurs armes et équipements militaires abandonnés. 19 corps d’assaillants ont été retrouvés lors des opérations de ratissage en cours. L’état-major a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les autorités maliennes soulignent leur détermination à renforcer les opérations de sécurité, notamment sur la RN-17, pour lutter contre les groupes armés responsables de cette attaque et d’autres actes criminels dans la région. Cette attaque survient dans un contexte de violence croissante dans la région de Gao, où des groupes terroristes, tels que l’État islamique au Sahel (EI-S), multiplient les embuscades et enlèvements.
Les habitants de la région appellent à un renforcement de la présence militaire et à des mesures de sécurité renforcées pour protéger les civils et sécuriser les axes routiers vitaux. Les FAMAs ont réaffirmé leur engagement à assurer la sécurité et la protection des populations maliennes face à cette menace.
