Le Premier ministre burkinabé, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a appelé à la vigilance après le retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Cédéao, estimant que d’autres actions doivent encore être entreprises. Lors d’un meeting populaire à Ouagadougou, il a souligné que « la Cédéao était l’une des chaînes de notre asservissement qui a été brisée ».
Ce discours faisait écho à la décision historique des trois pays de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) de quitter définitivement l’organisation ouest-africaine sous le leadership de leurs présidents respectifs, Ibrahim Traoré, Abdourahamane Tiani et Assimi Goïta.
En citant Thomas Sankara, le Premier ministre a mis en garde contre d’autres défis à venir, précisant que « nos dirigeants tiennent toujours fermement la hache ». Il a également exhorté à la vigilance face à la résistance des puissances impérialistes et leurs institutions.
La manifestation, organisée par la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC), a réuni de nombreuses personnes arborant les drapeaux des trois pays de l’AES ainsi que celui de la Russie. Une cérémonie symbolique des « funérailles » de la Cédéao a également été réalisée avec un cercueil couvert du drapeau français.
