La Maison Blanche a exprimé, ce vendredi, la nécessité « urgente » de prolonger temporairement le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, alors que le délai pour le retrait complet des forces israéliennes du Liban approche.
Dans un communiqué, Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a souligné l’engagement du président Donald Trump pour assurer le retour en toute sécurité des citoyens israéliens dans le nord d’Israël. Il a également réaffirmé le soutien américain au président libanais Joseph Aoun et au nouveau gouvernement libanais. Selon Hughes, toutes les parties impliquées partagent l’objectif d’empêcher le Hezbollah de menacer le Liban ou ses voisins.
Pour garantir cet objectif, la Maison Blanche insiste sur l’importance de prolonger temporairement et de manière limitée le cessez-le-feu, tout en exprimant sa satisfaction que les forces israéliennes aient commencé leur retrait des zones centrales du Liban. Washington continue de collaborer étroitement avec ses partenaires régionaux pour mettre en place cette prolongation.
Le cessez-le-feu conclu le 27 novembre avec le Hezbollah stipule que le retrait complet des forces israéliennes du Liban devait être achevé sous 60 jours, ce qui amène l’échéance ce dimanche. Toutefois, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé que son gouvernement ne se conformerait pas à l’accord dans les délais impartis, reprochant au Liban de ne pas avoir respecté ses engagements. Selon Netanyahu, le retrait de l’armée israélienne dépend de l’installation de l’armée libanaise dans le sud du pays et de la pleine application de l’accord, notamment le retrait du Hezbollah au-delà du fleuve Litani.
Il a précisé que, en raison de l’inachèvement des obligations libanaises, le processus de retrait israélien se poursuivra en coordination avec les États-Unis et pourrait même dépasser la limite de 60 jours initialement fixée.
Dans une escalade des tensions, l’armée israélienne a pénétré vendredi dans les villages libanais d’Aitaroun et d’Al-Qantara, où elle a détruit des propriétés et une mosquée, selon des sources libanaises.