Dix jours après le début des incendies dévastateurs à Los Angeles, des policiers à cheval et des équipes accompagnées de chiens renifleurs poursuivent les recherches vendredi 17 janvier dans les zones affectées, en particulier dans les bâtiments calcinés et dans les zones escarpées, pour tenter de retrouver d’éventuelles victimes.
Les incendies, qui ont fait au moins 27 morts et laissé plusieurs dizaines de disparus, ont ravagé plus de 16 000 hectares de terres, une superficie comparable à celle de la capitale américaine. Des milliers de personnes ont dû être évacuées, et bien que certaines de leurs maisons aient échappé aux flammes, elles sont toujours interdites d’accès en raison de risques comme les glissements de terrain et la pollution par des substances toxiques.
Les équipes de recherche continuent d’inspecter minutieusement chaque bâtiment, notamment à Altadena, où plus de 5 700 structures ont été détruites. Dan Paige, un coordinateur des opérations, a expliqué qu’ils inspectaient « chaque centimètre carré » dans l’espoir de retrouver des survivants.
À Malibu, des policiers patrouillent à cheval dans les collines escarpées, scrutant chaque recoin de la zone sinistrée avant de permettre aux résidents de revenir. Malgré la menace persistante des flammes, des scènes de solidarité émergent, comme celle où des pompiers ont été acclamés dans un restaurant de Calabasas, après avoir reçu un repas offert par les clients.
Cependant, les critiques se multiplient contre la gestion de la crise par le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, accusé par le président élu Donald Trump de mauvaise gestion. Trump a même menacé de suspendre les aides fédérales si les autorités locales ne répondaient pas à ses exigences.
En outre, des actes de pillage ont eu lieu dans les zones évacuées, avec des arrestations, dont celle de personnes ayant volé des objets personnels, comme les trophées de tennis de l’ex-championne Pam Shriver.
