Les levées de fonds des start-up françaises chutent en 2024, mais l’IA générative reste un moteur clé

L’intelligence artificielle générative a continué de se distinguer dans les levées de fonds réalisées en 2024 par les start-up françaises, malgré un recul global des investissements par rapport à l’année précédente, selon un rapport publié par le cabinet EY ce 13 janvier.

Les jeunes entreprises technologiques ont enregistré une baisse de 7% des investissements par rapport à 2023, totalisant 7,8 milliards d’euros en 2024. Après un pic post-COVID jusqu’en 2022, le secteur a retrouvé un rythme plus modéré avec des montants d’investissement en baisse.

L’année a commencé sur une note stable par rapport à 2023, mais la seconde moitié de l’année a vu une chute de 14% des investissements. Franck Sebag, associé chez EY, évoque l’incertitude engendrée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin comme un facteur contributif à cette tendance.

Les logiciels ont une nouvelle fois dominé les secteurs d’investissement, attirant 3 milliards d’euros, principalement grâce à des levées de fonds importantes dans les start-up spécialisées dans l’IA. Mistral AI s’est distinguée en réalisant la plus grande levée de fonds française de l’année, avec 521 millions d’euros, suivie de près par Poolside AI, qui a levé 453 millions d’euros.

Si la France reste le leader en termes d’attractivité pour les investissements dans les start-up au sein de l’Union européenne, elle reste cependant derrière le Royaume-Uni, qui a récolté 14,1 milliards d’euros, et l’écart avec l’Allemagne (7,4 milliards d’euros) se resserre.

Les start-up françaises continuent toutefois de se démarquer dans le domaine de l’IA, avec des montants d’investissement proches de ceux observés au Royaume-Uni, où les start-up IA ont attiré 1,6 milliard de dollars.

Le secteur des greentech, qui avait connu une année 2023 florissante, a vu ses investissements chuter de 29%, atteignant 1,9 milliard d’euros. Cependant, il demeure le deuxième secteur le plus attractif pour les investisseurs.

Le paysage des start-up françaises reste largement concentré autour de la région Île-de-France, qui a attiré à elle seule deux tiers des investissements en 2024.

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