Une série de tremblements de terre, dont l’un a atteint une magnitude de 5,8, a frappé les régions rurales d’Afar, Oromia et Amhara, obligeant plus de 20 000 personnes à être évacuées, avec d’autres déplacements en cours.
Des habitants sont actuellement évacués en Éthiopie après plusieurs secousses sismiques survenues vendredi et samedi dans ce pays de la Corne de l’Afrique. Les séismes ont principalement affecté les régions d’Afar, Oromia et Amhara, où une activité sismique intense perdure depuis plusieurs mois.
Près de 80 000 personnes vivent dans les zones touchées. À ce jour, aucune victime n’a été signalée, selon le service de communication du gouvernement éthiopien.
Le gouvernement a précisé que l’intensité et la fréquence des séismes augmentaient, et des experts ont été envoyés pour évaluer les dommages.
La Commission éthiopienne de gestion des risques de catastrophe a révélé que 20 570 personnes avaient été évacuées des régions d’Afar et d’Oromia, sur un total de 51 000 considérées comme « vulnérables ». De plus, 8 000 autres personnes en Oromia doivent être déplacées dans les jours à venir.
La dernière secousse, d’une magnitude de 4,7, a eu lieu samedi à 12h40 locales (09h40 GMT), à 33 km au nord de la ville de Metehara, dans la région d’Oromia, selon le Centre sismologique euro-méditerranéen (CSEM).
Les tremblements de terre ont également endommagé des habitations et ont suscité des craintes d’une éruption volcanique au mont Dofan, près de Segento, dans le nord-est de la région d’Afar. Bien que le cratère ne montre plus de fumée, de nombreux habitants ont fui dans la panique.
L’Éthiopie, située le long de la vallée du Rift, subit fréquemment des tremblements de terre, car cette région est l’une des plus actives sismiquement au monde. Selon les experts, ces secousses sont liées à l’expansion des plaques tectoniques sous le Grand Rift africain.