Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué l’adoption de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la cybercriminalité, également connue sous le nom de Convention de Hanoï. Ce traité constitue le premier accord international sur la justice pénale signé en plus de 20 ans.
Ce traité représente un modèle de multilatéralisme en des temps difficiles, démontrant l’engagement des États membres à renforcer la coopération internationale pour combattre la cybercriminalité. Guterres a exprimé l’espoir que la nouvelle convention favorisera un cyberespace plus sécurisé, appelant les pays à l’adopter et à la mettre en œuvre avec la coopération de toutes les parties concernées.
Philémon Yang, président de l’Assemblée générale de l’ONU, a souligné l’importance de cette convention en tant que nouvel outil pour protéger les populations, dans un monde où les technologies numériques, tout en offrant des opportunités, présentent également des menaces considérables.
Pour sa part, Ghada Waly, directrice exécutive de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a salué l’adoption de la convention comme une « grande victoire du multilatéralisme ». Elle a souligné que ce traité représente un progrès majeur dans la lutte contre la cybercriminalité, y compris les abus sexuels sur enfants en ligne, les escroqueries numériques et le blanchiment d’argent.
Waly a réaffirmé l’engagement de l’ONUDC à soutenir les pays dans la signature, la ratification et la mise en œuvre de ce traité, en leur fournissant les ressources nécessaires pour protéger l’économie mondiale et garantir la cybersécurité.
La Convention a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 24 décembre 2024, et sa signature officielle se déroulera à Hanoï en 2025, d’où le nom de « Convention de Hanoï ».
